Rendre compte c’est chiffrer ce qui s’est passé en terme de coût et en terme d’action, d’effectivité. C’est ce principe constitutionnel issu de l’article 15 de la déclaration des droits de l’homme de 1789 qui a été mise en œuvre par les parlementaires via la LOLF.

Quand un médecin fait une prescription à un malade, quand un chercheur fait des recherches sur le cancer, il faut bien à un moment donné s’interroger sur l’efficacité du traitement, l’évaluer, afin de pouvoir généraliser le traitement ou chercher d’autres formules ! Dans les interventions de l’inspection ou des services emploi n’est-il pas légitime de s’interroger sur la pertinence des modes d’intervention tant en entreprise que pour les demandeurs d’emploi au regard des objectifs attendus ?

Notre ministère a connu divers moyens pour y parvenir, notamment à l’inspection du travail car le BIT imposait la rédaction d’un rapport annuel. Des États 14 à Cap SITERE, beaucoup d’essais pas forcément concluants.

Mais est-il normal de refuser de rendre compte de l’activité de l’Inspection au nom de « l’indépendance » ? Le SYNTEF-CFDT ne le pense pas…

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