Pour le SYNTEF-CFDT, le CHSCT Ministériel est fondamental : c’est en effet par lui que passent l’examen des conditions de travail des agents et la construction d’une politique active de prévention des risques. Aussi, sommes-nous attachés à ce que la préservation de la santé et de la sécurité ainsi que l’amélioration des conditions de travail soient centrés sur l’examen des faits et prenne la distance nécessaire à l’égard des querelles partisanes. Le CHSCT-M doit retrouver un fonctionnement conforme à son objet se recentrer sur ce qui est le cœur du sujet.
La délégation CFDT demande à ce que les décisions prises à l’unanimité lors de la dernière mandature, notamment celle visant à mettre en place un Comité de Suivi de l’exécution des actions du plan de prévention, soient poursuivies, afin qu’un travail spécifique et approfondi puisse être réalisé.
Nous considérons qu’il est devenu prioritaire d’organiser les échanges professionnels entre agents, entre eux et leur hiérarchie. C’est un besoin urgent dans nos services que de permettre aux agents, tous secteurs confondus, de partager leurs expériences.
Le SYNTEF-CFDT demande aussi que des programmes de formations et des parcours de montée en compétence des agents de catégories C soient mis en place dans toutes les DIRECCTEs.
Nous réclamons depuis des mois que le positionnement des RUC soit précisé dans l’organisation du SIT et que leur rôle d’agent de contrôle soit réaffirmé.
Enfin nous condamnons les violences physiques et verbales qui s’intensifient ces derniers mois dans les services de l’inspection du travail. Les attaques se multiplient, entre agents, envers la hiérarchie… C’est inadmissible, rien ne peut justifier la violence d’où qu’elle vienne. Cela doit cesser et rapidement. Et pour cela nous en appelons au sens des responsabilités des acteurs du ministère.
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