CAP des secrétaires administratifs du 1er décembre 2016 : Compte rendu
décembre 1, 2016

Lors de cette CAP, nos représentantes ont attiré l’attention de l’administration sur les conséquences de la réforme territoriale dans les services du périmètre des ministères sociaux :

  • Le marasme constaté lié à la réforme n’est pas sans conséquence sur les agents, sur leur santé, leurs conditions de travail au quotidien.
  • La fusion a plus supprimé de poste qu’elle n’en a créé. Plus, ses effets tirent en longueur et plus le malaise est grandissant.
  • La confiance dans l’administration-employeur s’amenuise et entraîne une grande souffrance physique et psychologique chez les agents, sans parler d’une démotivation majeure face à la perte de sens du travail fruit d’une forte désorganisation.
  • La situation des agents qui doivent quitter à regret leur mission, tant à cause de la décision arbitraire de suppression des postes ou par conséquence d’une grande souffrance (épuisement, burn out…), la situation dans les services est insupportable, inacceptable et ne pourra pas durer jusqu’à la date cible du 31/12/2018 sans effet dévastateur…
  • Pour la CFDT l’accompagnement RH qui devait se mettre en place ne doit pas se résumer à une communication et une rhétorique bien huilée, il doit se traduire au quotidien pour les agents, en considérant que l’humain doit l’emporter sur les contraintes budgétaires.
  • Nous souhaitons à ce titre illustrer nos propos par des situations régionales à l’image de ce qui se passe dans les nouvelles régions tel que le Grand Est (perte de l’action sociale, absence de management, d’organisation et de procédures de travail qui met en péril la santé des agents…), mais aussi dans les régions de la Nouvelle Aquitaine, l’Occitanie ou la Normandie où, à chaque fois, la situation des antennes s’apparente à du bricolage. Bien sûr, nous ne reviendrons pas sur la création des postes interdépartementaux, dont la signification reste très vague.
  • Le maintien d’une hiérarchie pléthorique se retourne contre le reste des agents qui se retrouvent en trop faible effectif pour maintenir un service aux usagers de qualité. Mais il est vrai que dans les réflexions tant locales que nationales la qualité du service rendu à nos concitoyens est évacué, sans intérêt, dans un périmètre ministériel jugé non prioritaire pour ne pas dire « de confort » !
  • Les agents de catégorie B voient leurs fiches de poste se vider de sens. De plus, l’avenir des requalifications et le RIFSEEP n’envisage pas une vision optimiste de la valeur de ceux-ci. L’indifférence de positionnement de cette catégorie dans ce système de requalification est une démonstration flagrante d’un vivier de mouroir annoncé.

 

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