Le SYNTEF CFDT souhaite vous alerter une fois encore.
Les réformes se succèdent et malheureusement les effets secondaires se ressemblent. Les agents des services de notre administration « dite sociale » sont au plus mal depuis sa création.
La plupart précipitent leur départ en retraite, d’autres démissionnent, certains y croient encore, mais malheureusement les effets RPS se font sentir et rien ne rassure. Rien n’est fait pour rassurer.
Le dialogue social mené dans nos régions se trouve souvent organisé dans des conditions qui relèveraient de l’obstacle dans le secteur privé. Les IRP sont organisées ou déplacées sur des périodes de congés scolaires ou encore à la veille de grands départs.
Une perte de sens émane désormais d’agents qui sont investis d’une mission de service public de qualité. Le corps des contrôleurs de l’inspection du travail est inquiet, tant dans la pertinence de leur action que dans le sens dans lequel ils doivent poursuivre.
Avec la réforme des ordonnances Travail, la disparition des CHSCT (rappelons que l’IT était invité de fait) renforce le sentiment de vouloir sortir le corps de l’inspection des entreprises pour laisser un dialogue social déjà peu existant dans les petites entreprises. Cela laisse présager un avenir peu radieux. Le SYNTEF CFDT soutient qu’un dialogue social bien tenu encadré et négocié pourrait améliorer la qualité de vie et de travail des agents et des salariés du privé.
N’oublions pas que notre mission de service public est animée par le souhait de rendre toujours un meilleur service, mais comment faire mieux et plus avec moins ?
Nous sommes réunis aujourd’hui dans le cadre de la CAP de mutations des contrôleurs du travail. Nous constatons que peu de postes sont ouverts et par ailleurs nous constatons également un grand nombre de postes qui ne seront pas pourvus faute de candidats.
La suite de cette déclaration et le compte-rendu de la CAP ici