C’est un CTAC qui dit non, non, non.
Toute la séance, il a dit non, non, non. Il faut dire qu’il y a peu de raisons de voter « oui » en ce moment !
Une réorganisation du Secrétariat général des ministères sociaux était présentée. C’est Sabine Fourcade elle-même qui a ouvert la séance pour expliquer la refonte de son service, pour s’adapter à la nouvelle organisation territoriale de nos services, pour s’adapter tout court aux volontés du Premier Ministre.
Cette refonte en Administration Centrale acte la « profonde réforme » des services déconcentrés avec le démantèlement des DIRECCTE et des DRJSCS, et la création de nouvelles directions départementales interministérielles (DDI) qui seront sous la coupe des préfets. Ces derniers étant plus aux ordres du ministère de l’intérieur (dont l’appétence pour les questions sociales est bien connue) que de nos Ministères.
Intégrée dans cette réorganisation, la transformation de la Direction des Systèmes d’Information en Direction du Numérique apparaît anecdotique, le nouvel intitulé en mode « nov langue » ne changera pas nos conditions de travail pourtant de plus en plus liées à l’informatique (vocable du très vieux monde).
- Les organisations syndicales ont voté contre unanimement
Puis c’est la réorganisation de la Direction des Sports qui était présentée, ou plutôt « comment recoller les morceaux » d’une direction en voie d’extinction après la création de l’Agence Nationale du Sport. Là encore, nous sommes face à la destruction d’un service et de ces services déconcentrés.
- Les organisations syndicales ont donc de nouveau voté contre unanimement
La séance s’est terminée avec la présentation du « faire-part de décès » de l’Inspection Générale de la jeunesse et des sports, fusionnée avec les deux inspections de l’Éducation nationale et avec celle des bibliothèques. Cette fusion-absorption se fait au total bénéfice de l’Éducation nationale. Les effectifs (248 inspecteurs EN contre 22 JS) indiquent clairement qui a la force et qui ne l’a pas. Il nous a pourtant été assuré que chacun garderait ses prérogatives, on voudrait bien le croire…
- La CFDT s’est abstenue