CHSCT-M du 6 avril 2020
avril 6, 2020

Le CHSCT, en audioconférence, a abordé de multiples questions relatives à la crise sanitaire, et notamment :

  • Evolution de l’épidémie : L’ensemble des départements métropolitains est maintenant frappé par la pandémie. En ce qui concerne l’ensemble du périmètre des Ministères Sociaux, les chiffres sont les suivants : 130 cas ont été déclarés à la date du 3 avril.
  • « Chômage partiel » : L’activité des services « activité partielle» augmente de manière exponentielle, les agents sont sursollicités et ne peuvent plus se concentrer sur leur mission  de gestion de la mesure.
  • Masques de protection : Sur les conditions d’intervention des agents de contrôle, nous rappelons que le port des masques est déjà effectif pour certains corps de contrôle de la fonction publique, un état des stocks disponibles en Direcctes est attendu. Une constitution de stock est à l’œuvre en coordination avec la DRH et la DFAS qui s’emploient en lien avec la SGMCAS à obtenir une dotation rapidement. Le CHSCT-M sera informé de l’avancée de ces travaux.
  • IAPR : le nombre de saisines de la cellule dédiée, via l’IAPR est faible, ce qui ne doit pas conduire à relâcher la vigilance de l’Administration sur ce sujet.
  • Violence familiales : suite à plusieurs alertes des OS, une fiche sur les violences intrafamiliales est en cours d’élaboration.
  • Télétravail : Le télétravail et le travail à distance sont devenus la règle. Toutefois dans les services déconcentrés il existe une réalité à géométrie variable, des disparités encore injustifiables  de « présentiel » perdurent, dans les locaux de travail, malgré les consignes nationales. La vigilance s’impose sur les conditions de travail induites par le télé-travail, source potentielle de RPS (exemple de la conciliation de la garde d’enfants avec le télétravail). Pour le SYNTEF-CFDT, il faut sortir de la suspicion selon laquelle un agent en télétravail n’est pas assez productif et admettre, en cette période de crise, que l’on ne peut attendre des agents un rythme aussi élevé d’activité qu’en période « normale ».
  • Difficultés financières : Le SYNTEF- CFDT a d’ores-et-déjà alerté la DRH sur la situation d’agents qui peuvent traverser des difficultés financières conséquentes dans la période et qui nécessitent que la CASEP soit plus mobilisée que « jamais ».

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