Cet évènement nous rappelle une fois de plus que ces missions doivent bénéficier du soutien sans faille et de la garantie d’une protection par notre administration.
Nous attendons de celle-ci une dénonciation sans ambiguïté de cette agression. On nous informe qu’un dépôt de plainte a été effectué par la DREETS, nous assurons naturellement notre collègue de notre soutien et sympathie.
On ne peut éviter de rapprocher cette actualité de la situation déplorable des effectifs, spécifiquement en Corse, telle qu’elle ressort d’une note « Les effectifs du SIT – principe, état des lieux et repères » qui circule sous le manteau dans les services.
Dans cette note, le pourcentage de sections vacantes s’élève en moyenne à 12,57% sur l’ensemble du territoire national, mais il grimpe à 41,18% en Corse, selon l’enquête flash effectif SIT au 31/03/2021.
Il n’y aurait aucun rapport entre le comportement individuel d’un employeur violent et la situation des effectifs ? La DREETS elle-même reconnaît une situation catastrophique en termes de sécurisation des chantiers, d’où une multiplication des contrôles.
Nous ne pouvons éviter de rapprocher cette agression du contexte extrêmement dégradé des services, qui participe à un sentiment d’abandon.
La protection des agents ne peut trouver son effectivité que dans un système d’inspection du travail réellement organisé et avec des moyens adaptés.
Le SYNTEF-CFDT soutient notre collègue et tous les agents, et continuera à revendiquer des moyens à la hauteur des missions.